Synthèse des travaux du 17 mai

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La troisième et dernière journée du colloque était consacrée à l’exploration des nouvelles perspectives œcuméniques pour le XXIe siècle.

Le professeur Pierre Gisel, de la Faculté de théologie de l’Université de Lausanne, a proposé une réflexion ardue sur le profil de l’Eglise dans la société contemporaine, en se demandant quel devait être son service. L’Eglise, selon lui, doit offrir sa présence comme contre-modèle social, tout en fuyant la tendance à la sectarisation et à la cristallisation , mais au contraire en promouvant les différences.

Dans sa conclusion, Gottfried Hammann, professeur émérite d’histoire de l’Eglise à l’Université de Neuchâtel, a insisté sur la « conversion à la catholicité » que doit accomplir chaque Eglise confessionnelle. Il a souligné l’importance d’un engagement mobile et créatif, qui fasse contraste par rapport à la fixité qui s’est insinuée dans l’Eglise, et les clôtures que le confessionnalisme a érigé.

« La réforme est un projet pour les temps de crise, un élan critique et prophétique contre les fermetures confessionnelles », a conclu Gottfried Hammann, en appelant à « désobéir aux divisions » entre chrétiens.