San Masseo et Cellole
Nous sommes heureux d’annoncer à nos amis et hôtes qu’au mois de janvier dernier – grâce à l’attention paternelle de l’évêque de Volterra, Alberto Silvani, et du curé de Cellole-Libiano, Armando Volpi – nous avons déterminé un autre lieu pour la fondation d’une autre petite fraternité, dont nous voudrions qu’elle soit simple et actuelle. Il s’agit de l’ancien complexe roman de Cellole, sur la commune de San Giminiano, en province de Sienne
Tandis que les travaux de restructuration du monastère de San Masseo à Assise, destiné à accueillir une fraternité de notre Communauté, procèdent selon le calendrier établi – et nous espérons que les premiers frères pourront aller s’y établir dès l’automne à venir –, nous sommes heureux d’annoncer à nos amis et hôtes qu’au mois de janvier dernier – grâce à l’attention paternelle de l’évêque de Volterra, Alberto Silvani, et du curé de Cellole-Libiano, Armando Volpi – nous avons déterminé un autre lieu pour la fondation d’une autre petite fraternité, dont nous voudrions qu’elle soit simple et actuelle. Il s’agit de l’ancien complexe roman de Cellole, sur la commune de San Giminiano, en province de Sienne, dans le cadre du magnifique paysage des collines de la Valdelsa. Les édifices annexes à l’église exigent encore une restauration pour être habitables ; nous comptons les entreprendre dès que possible.
Les premiers témoignages relatifs à l’église romane de Cellole nous conduisent aux temps de l’Église indivise, à la fin du Ier millénaire : l’église, située le long de la voie francigène, sous la juridiction des évêques de Volterra, est mentionnée pour la première fois dans deux documents datés des années 949 et 1011, où elle apparaît consacrée à saint Jean-Baptiste. Dans des documents ultérieurs, l’église est placée sous le patronage de l’Assomption de Marie, titre qu’elle a conservé jusqu’à nos jours. À la fin du XIIe siècle, le complexe de l’église comprenait également une cure et une léproserie. L’intérieur de l’église, d’une grande simplicité, a actuellement un plan basilical à trois nefs, divisées par des colonnes qui soutiennent des arcs en plein cintre, donnant à l’ensemble une lumineuse harmonie. La façade sobre et claire est précédée par un humble bois de cyprès, et alentours le regard porte doucement sur les collines de Sienne, dans le calme et le silence méditatif.
C’est un lieu à l’écart, chargé de mémoire, de beauté et de paix, muni également d’un petit cimetière qui repose sur le dos de la colline ; nous sommes reconnaissants au Seigneur du don qu’il nous fait et sommes tout à la fois conscients de la grande responsabilité qu’il implique.